C’est un mouvement qui prône la création littéraire pensée comme une suite logique mathématique. Voici la définition qu’en donnent ses membres :
« Ce n’est pas un mouvement littéraire
Ce n’est pas un séminaire scientifique
Ce n’est pas de la littérature aléatoire
Ses recherches sont naïves, artisanales et amusantes. »
Dès sa création en 1960, l’Oulipo se démarque des autres mouvements littéraires en attribuant aux mathématiques une place prépondérante. Les deux fondateurs ne sont autres que Raymond Queneau mais aussi François Le Lionnais, mathématicien et écrivain. L’ouvroir, sorte de cabinet d’expérimentations, est né des réflexions de ces deux auteurs sur la création littéraire et la possibilité de l’astreindre à des contraintes formelles. Il est donc forgé autour d’une multiplicité de références en tout genre (jeu d’échec, jeu de go, théorèmes mathématiques, etc.).
L’IREM de Montpellier entretient déjà des liens avec les oulipiens : la bibliothèque de maths possède un fond de romans et de bandes dessinées de membres éminents comme Etienne Decroart et Michèle Audin. Cette dernière est déjà venue à la FDS pour des séminaires.